Second souffle dans la cité de l'alumine

Si vous avez un rêve, donnez-lui une chance de se réaliser.

En ce debut d'année 2007, un vent nouveau souffle sur le pays tout entier. L'aspiration du peuple au changement pour porter notre pays dans l'arène des grandes nations serait en train de devenir une réalité.

Le peuple de Guinée commence à se réveiller calmement et semble aller d'un trait jusqu'au bout de son rêve de seconde indépendance sans jamais se laisser décourager. Aujourd'hui, tout le pays est en ébullition et partout, le peuple se rend finalement compte que l'espoir, loin d'être une formule, doit demeurer une pratique.

C'est dans ce contexte donc que la ville de Fria est entrée dans la danse ce lundi 22/01/07 en décidant d'accrocher à son tour le train de l'espoir conduit depuis 14 jours déjà par l'intersyndical guinéen. Une grande marche sans débordements a réunit dans la cité des milliers de personnes de toutes tendances confondues, sous l'initiative des leaders syndicaux locaux associés à quelques formations politiques. Ces derniers se sont engagés à renouveller cette initiative tous les jours jusqu'au changement final.

Certes, pour éviter que le peuple ne périsse, il doit avoir une vision. Comme aimait dire le Général De Gaulle : << les grands pays le sont pour l'avoir voulu >>. Mais pour progresser, il ne suffit pas de vouloir agir, il faut d'abord savoir dans quel sens agir. La volonté donc des leaders syndicaux locaux, contrairement à leur représentation nationale de s'associer aux organisations politiques est-elle une bonne stratégie ? Ne risque-t-elle pas d'ébranler l'élan favorable déjà amorcé dans la cité ainsi que les perspectives à l'avenir ?

Dans tous les cas, le succès étant une conséquence et non un but, nous devons donc avoir peur de nos propres erreurs. C'est pourquoi, nous devons tout simplement saisir cette opportunité qui nous est rarement offerte et peut-être ne pas aussi se poser la question sur la nécessité d'accorder un choix à toute récupération politique qui pourrait éventuellement nuire à la bonne marche du mouvement social vers le sommet que vit à présent toute la nation entière.

Camara Abdoulaye Ciré, Vice-Président et administrateur-délégué ARSYF/Belgique.