PARUTION DU 2ème NUMERO DU GUIDE (1)

Le 2^ème numéro de notre confrère Boua KOUYATE vient de paraître dans les kiosques de la Guinée. Aussi riche que le 1^er numéro, nous vous recommandons fortement celui-ci et nous n’avons pas résisté à en extraire un article que nous publions avec l’aimable autorisation de son auteur.

Après des années d’interrogations et d’incertitude sur l’origine de la personne qui trouvera un jour le remède pouvant guérir le SIDA, Mamadou Tahirou Barry, biologiste et chercheur indépendant guinéen, a découvert un produit pouvant soigner une personne infectée du VIH/SIDA dit-il en un mois seulement. Avec le ravage que fait cette maladie appelée ‘’pandémie du siècle’’ qui touche cinquante millions de personnes sur la planète dont quatre vingt dix pour cents dans les pays en développement, nous avons rencontré ce ‘’héros national’’ pour nous parler de cet exploit inimaginable pour certains. Exclusif.

Le Guide : Semble-t-il que vous avez découvert un médicament qui guérit le VIH/SIDA. Est-ce une réalité ? Et par quel procédé l’avez-vous découvert?

Mamadou Tahirou Barry : Oui, c’est effectivement une réalité. Nous avons découvert un produit pouvant guérir l’infection à VIH.

Ce médicament est le fruit de plusieurs années de recherche et d’expérimentation. A la fin de mes études universitaires, en tant que biologiste, je me suis consacré entièrement à la recherche sur le VIH. Au bout d’une dizaine d’années de recherches, je suis arrivé à mettre au point un médicament à base d’hypochlorite de sodium permettant d’éliminer le virus dans l’organise infecté.

Le Guide : Quelle est la formule chimique de ce produit ?

C’est un produit qui a pour principe actif de base l’hypochlorite de sodium et diverses autres substances permettant l’absorption par l’organise et l’acheminement vers les cibles, à savoir le virus lui-même. Notre mérite ne se trouve pas forcément dans l’élément qui élimine le virus, puisqu’il est de notoriété internationale que l’hypochlorite de sodium élimine le virus du SIDA. Si vous voulez, notre mérite a été de pouvoir acheminer l’hypochlorite de sodium au sein de l’organise infecté sans que cela n’entraîne de dégâts sur le malade. Mais qu’il puisse éliminer le virus dans l’organisme.

Le Guide : Depuis la découverte de ce produit jusqu’a maintenant, combien de patients avez-vous guéri?

Je ne peux dire exactement le nombre, parce que tout simplement, je ne tiens plus de statistiques puisqu’il y a maintenant une forte demande. Jusqu’au moment où j’ai présenté le résultat, je faisais une statistique pour pouvoir présenter un rapport. Mais à partir du moment où j’ai fait une annonce, il y a eu beaucoup de médecins qui m‘ont envoyé des patients pour me traitement. Nous avons fait beaucoup de réussite, mais quelques échecs aussi dus à diverses raisons. Donc, à l’heure actuelle, je ne peux dire exactement le nombre, tellement que c’est important.

Le Guide : Voulez-vous dire que si un patient séropositif prend ce médicament, sa séropositivité va disparaître immédiatement ?

Non. Le principe veut que la séropositivité ne disparaisse pas, puisqu’elle provient de la présence d’anticorps. Les anticorps ne partent pas même si la maladie disparaît. Donc, normalement, une personne une fois séropositive reste séropositive pour toujours, même si elle est guérie. C‘est comme la tuberculose par exemple, même si vous êtes guéri, le test reste toujours positif. Mais, il y a des examens qui permettent de démontrer que la personne n’a plus de VIH au sein de l’organise. Puisque celui-ci, une fois qu’il est infecté par le VIH, subit une destruction de cellules du système immunitaire. Donc, avant le traitement du patient, nous procédons à un examen montrant le niveau de lymphocyte du système immunitaire. Après le traitement, nous procédons à un examen similaire pour faire une comparaison pouvant permettre de constater que le virus n’est plus actif dans l’organisme, et que la personne a repris une santé au niveau immunitaire. Et qu’elle n’a plus de SIDA. Cependant, nous avons eu des exceptions, il n’y a même pas deux semaines, j’ai reçu du Tchad un message d’une patiente qui était là séropositive et qui se retrouve aujourd’hui séronégative. Nous avons des cas où les personnes sont devenues séronégatives, mais ça je ne peux pas l’expliquer scientifiquement, puisque le principe est que même si la personne guérit, elle doit toujours restée séropositive. Mais, il y a toujours des exceptions où les gens deviennent séronégatives. Et c’est des exceptions qui deviennent de plus en plus fréquentes.

Le Guide : combien de patients soignez-vous par mois?

Ça dépend de l’affluence des patients. Il y a des moments où je suis vraiment débordé. Et il y a des moments où les patients viennent à un rythme normal. Par exemple la fois dernière, au moment des troubles en Guinée, il y avait moins de patients venant de l’extérieur. C’est pourquoi, il y a plus de Guinéens aujourd’hui que d’étrangers. Donc, encore une fois, je ne peux donner un chiffre exact de ce qu’on soigne par moi. Mais, je peux vous dire que c’est beaucoup.