Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

GUINEENS ET FOTES DE FRIA ONT BEAUCOUP DE CHOSES EN COMMUN

par Raymond, Friaconceptforum (France)

publié dans Votre info à Fria

Merci beaucoup à Abdoulaye d'avoir ouvert cette rubrique sur les expatrié de Fria.
Je souhiate qu'ils viennent nombreux vous soutenir et surtout vous raconter ce qu'ils ont vécu dans cette ville de Fria qu'ils ont tous gardé au plus profond de leurs coeurs.
Guinéens et fotés de Fria ont beaucoup de choses en commun et beaucoup d'entre-nous avons laissé des amis dans ce coin bénit des dieux.
Merci encore.
Raymond Le Pors
commentaire n° : 1 posté par : Raymond le: 16/04/2008 19:30:33
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
Je voudrais vous raconter, comment je suis arrivé en Guinée, à Fria!Après 32 ans dans la Marine Nationale, un des seuls endroits où l'on forme toujours des vaporistes, j'ai eu envie de changer d'air.J'avais tout connu dans la "Royale", j'avais dirigé des équipes sur des bateaux à moteur, à vapeur ou turbines à gaz.Le moment était venu, j'ai donc envoyé mon CV au service de la Marine Nationale, responsable du reclassement de ses cadres.C'est ainsi que j'ai reçu, très peu de temps après, une convocation de Friguia.Je me rendais alors à la Défense (Paris) pour y rencontrer Emile Muzin, responsable du recrutement.Il m'a raconté Fria avec tant d'émotion, fait voir des photos de la ville, de l'usine, qu'il m'a tout de suite convaincu.Malgrè d'autres offres d'emploi, je me concentrais sur Friguia. Je commençais alors une petit parcours du combattant, nouvelle convocation à la défense puis un entretien à Gardanne... Le poisson était ferré!Puis ce fut une convocation en famille. Emile Muzin avait raison, pour être bien intégré en Afrique, il fallait une famille qui suive.Il m'appris alors, et seulement alors, que sur les quatre personnes présélectionnées, je tenais la tête. Il me dit aussi que le GE était "très mal" et que l'on avait besoin de moi tout de suite.Visite médicale en famille puis nouveau retour chez moi.Une semaine plus tard, contact téléphonique, Emile Muzin me demandait si je pouvais partir très vite. Nous étions fin décembre 1992.Première semaine de Janvier, je suis de nouveau convoqué à la défense pour y signer mon contrat d'embauche.Je donne donc ma démission de la Marine Nationale, mes congés restants recouvrant largement le préavis, je suis laché le 22 janvier 1993. Au passage je suis reçu assez vertement au Ministère de la Marine qui n'apprécie pas ce départ précipité... Mais je m'en fou!Commence alors un maraton... Préparation des cantines, envoi de ma 205 rouge à Rouen (elle sera surnommée à Fria la "demoiselle de Paris" et a été vendue à Daouda), attente des billets d'avion, et c'est le départ vers l'inconnu.Le voyage vers Conakry se passe bien. Je suis accueilli à l'aéroport et l'on me fait monter dans un breack 505 où nous sommes entassés comme des sardines, il fait chaud, lourd!Dans la nuit noire j'aperçois à peine les cimes des arbres qui se détachent dans le ciel.La piste défoncée et enfin les lumières de Fria.Sur la gauche j'aperçois l'usine illunimée, je suis impressionné par sa taille!Le breack dépose ses passagers avant de me déposer aux immeubles, au 9ème.... Grace à dieu, l'ascenseur fonctionnait ce soir là!Commence alors une autre histoire, ce sera pour plus tard!
Répondre