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IL Y A UN AN LA REVOLUTION D'OCTOBRE

par GNIMASSOU Noël Etienne, ARSYF/Fria

publié dans Votre info à Fria

IMGP0586.JPGIMGP0588.JPGIMGP0587.JPGCopies des différentes correspondances entre le Ministère de l'Urbanisme et la direction de Rusal obtenues après les premières émeutes d'cotobre 2006 relatives au bitumage des rues de la cité
IMGP0548.JPG
La rue de la cité Unité III avant le bitumage
Ce petit virage à droite c'est la rue avant d'arrivée au rond point  situé entre la cité Unité III et la cité rouge en quittant vers l'hôpital Péchiney.
IMGP0553.JPGLa rue de la cité Unité III après un moment de pluie
IMGP0570.JPG
La rue qui longe le restaurant Calao à la cité 7è et qui continue vers la cité Astaldi
IMGP0571.JPGLa même rue passant devant Calao
IMGP0574-copie-1.JPG
La même rue passant devant Calao
IMGP0572.JPGEncore la même rue passant devant Calao
IMGP0576.JPG
La foule dans la rue pendant les émeutes
IMGP0577.JPGça se passe de commentaires

Les différentes interventions autour du Maire Monsieur Diallo Syli (assis en bleu)



Il y a un an tout juste éclatait la  « Révolution D’Octobre » de Fria qui allait aboutir quelques mois plus tard à la rénovation des principales artères de la ville.
C’était une nuit de samedi, où lassés de respirer la poussière ou de patauger dans la boue (selon les jours où le temps est sec ou pluvieux), des dizaines de jeunes de tous les quartiers ont érigé des barricades et ont exigé des autorités le goudronnage immédiat de toutes les routes de la ville. Il faut rappeler que la compagnie Rusal avait déjà financé les travaux depuis longtemps et les travaux auraient du commencé en Mai 2006. Le Ministre des Travaux Publics de l’époque, Mr Bana SIDIBE qui venait d’effectuer un retour en grâce dans le gouvernement s’est d’abord opposé au choix de maitre d’ouvrage avant de retarder la signature des dossiers pour on ne sait quel motif. Les 5 000 000 de dollars US initialement un prêt de la compagnie Rusal envers l’Etat guinéen ont été convertis en don non remboursable par la suite pour accélérer les travaux, mais rien ne faisait céder le Ministre. De nombreuses missions de Maire, du Préfet d’alors qu’on disait pourtant frère de l’homme fort du régime Fodé BONGOURA n’y feront rien.
C’était mal connaître les friakas. Surtout que les barricadiers n’ont eu aucun mal à trouver des pierres pour les barricades : des tas de blocs avaient été déposés dans toute la ville pour boucher les trous car c’était ainsi qu’on embellissait Fria qui ressemblait plus à une ville en ruine qui a subi des bombardements. D’immenses cratères qui semblaient creusés par des bombes donnaient alors une image apocalyptique de la Cité qu’on appelait avant et à raison : Petit Paris.
La ville restera bloquée pendant deux jours : dimanche et lundi. L’avertissement avait été clair et grâce à l’intervention du Maire tous les barrages ont été levés le lundi après-midi. Le soir même, un décret du Ministre sur les ondes de la RTG annonçait le début des travaux pour la semaine suivante. Nous retiendrons que cela n’avait été qu’une manœuvre politicienne destinée à casser le mouvement.

Aucun pillage n’a été à déplorer et aucune force de l’ordre n’est intervenue contre les jeunes. Voici ce qui s’est passé dans ce qu’on peut appeler la 1ère phase des émeutes de Fria. La deuxième phase a eu lieu en décembre 2006 et nous y reviendrons dans nos prochains articles.


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