UN POLICIER MEURT ACCIDENTELLEMENT LORS D’UNE CEREMONIE DE MARIAGE

La fête avait bien commencé mais s’est malheureusement terminé dans la tragédie ! Manifester bruyamment sa joie par des rafales d’arme automatique peut être très dangereux. Le brigadier-chef Frigui TOURE n’aura même pas eu le temps de l’apprendre à ses dépens.

Arrivés à Fria la veille de la fête de Pâques pour le mariage d’un de leurs frères d’armes, ils ont manifesté leur joie par des tirs nourris d’armes automatiques. Au point de provoquer un début de psychose chez les friakas. Des témoins affirment que l’un de leurs supérieurs aurait appelé de Conakry pour leur interdire d’utiliser leurs armes. Il semble que l’ordre n’ait pas été entendu.

Le lendemain, dimanche et jour de Pâques, le mariage auquel ils sont venus assister s’est déroulé dans de bonnes conditions jusqu’à l’arrivée du couple au lieu de la réception. Alors que notre brigadier-chef, faisant fi des ordres de son supérieur, continuait de tirer en l’air, son arme lui a glissé des mains et au moment de heurter le sol, un coup est parti accidentellement. Il a reçu la balle en plein dans la tempe. Il est mort sur le coup.

Son corps a été évacué sur Conakry où il a enterré. Les réjouissances prévues pour le mariage ont été annulées. Même si on s’incline pieusement devant sa mémoire, on ne peut rester indifférents face à la bêtise de ceux qui sont chargés d’assurer notre sécurité.